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Clair de Plume 34 association vicoise des Ecrivains colporteurs

EDITION ASSOCIATIVE. nos écrivains, leurs passions et nos actions : expositions, ateliers d'écriture, rencontres littéraires, patrimoine, histoire, écologie

des textes et des poèmes

Publié le 10 Février 2012 par CLAIR DE PLUME in articles de gardiolarem

A pleine bouche

 

 

A pleine bouche

Je te savoure

Mon palais s'imprègne de toi

Mes muqueuses inondées

Je découvre tes parfums

Un cocktail d'émotions

Qui siège derrière mes lèvres

Bulles de sens qui s'échappent

Et s'éclatent sur ma langue

Sensations de bien être

Qui font tourner nos têtes

Qui embrasent nos corps

Donnent aux peaux des frissons

Je laisse couler lentement

Dans ma gorge ouverte

Ce nectar qui distille

Saveurs sur son passage

Qui échauffe mon sang

Qui appelle un encore...

 

Mais déjà tu me manques

Besoin de ressentir

Tes effluves boisées

Ton gaz euphorisant

Je viens me resservir

A l'orée de ta coupe

De toi mon millésime

De toi, mon bon champagne…

 

                              Philippe Correc

 

***

 


Au pied de mon arbre


Combien de fois je me suis

Allongée près de toi

A te raconter mes histoires

La vie en somme,

Va savoir pourquoi !

Sans jamais faillir

A ton devoir

Tu es resté fidèle

Toi même.

Combien de fois as-tu

Vu couler des larmes

Sur mon visage,

Entendu mes rires

En calfeutrage.

Juste un tête-à-tête :

Toi et moi

Enfin, plutôt un monologue

je n'sais pas.

Une folle envie d'monter

jusqu'à ta cime

P't'être que de là-haut

Tout se devine ?

Un frisson parcourt

Mon corps,

Je me réveille

C'est l'aurore.

Combien de fois je reviendrai

Encore et encore

Me faire bercer par le doux

Chant du vent

Dans ton feuillage,

Écouter le silence

Border mes rivages … 


Sandrine

 

***

 

Mon âme, mon corps, mes mots

je joue avec mon âme


Je joue, elle rebondit, elle s’éloigne

Je la cherche, sans elle je me sens perdue

Elle me nargue, je la vois, elle s’enfuit


je suis comme elle,

je souffle, je cherche, je reviens

je la retrouve, je me retrouve

je me concentre sur cet intérieur qui m’appartient

j’’aime bien sa couleur diaphane

j’aime encore plus qu’elle m’appelle 

je ne suis plus seule, je vis dans mon être

je m’arrête, le temps n’a plus d’importance

je me parle, mon corps me répond

je comprends ses maux, ils me font mal

mais je dois vivre avec eux

je fais semblant de ne plus entendre

pourtant je sais que tout est dit

je joins mes mains, ma peau est douce 

dans cette position on croirait que je supplie,

non je me supplie d’accepter

mais il doit être trop tard 

je n’ai pas compris le message

en fait je n’ai jamais rien compris

le retour arrière est impossible

j’aurais encore voulu  le caresser

je ne pourrai plus jamais le faire

je dois continuer ma route

celle qui me handicape en me scotchant les pieds

en rendant ce corps trop lourd

cette route qui me rend chaque jour un peu plus fragile

cette route qui ne me permettra pas de me retourner

de peur de me tromper encore



cgh

***
Il y a le je t’aime pourtant, le je t’aime hésitant, le je t’aime débutant,
Mais enivrant
Il y a le je t’aime nerveux, le je t’aime frileux, le je t’aime peureux
Mais heureux
Il y a le je t’aime tonique, le je t’aime gymnastique, le je t’aime physique
Mais sympathique
Il y a le je t’aime saugrenu, le je t’aime retenu, le je t’aime contenu
Mais bienvenu
Il y a le je t’aime bafoué, le je t’aime tronqué, le je t’aime faussé
Mais décidé
Il y a le je t’aime farceur, le je t’aime trompeur, le je t’aime malheur
Mais qui leurre
Il y a le je t’aime qu’on nie, le je t’aime qu’on dit, le je t’aime qu’on crie
Mais qu’on vit
Il y a le je t’aime tout court, le je t’aime d’un jour, le je t’aime d’amour
 qui rime avec toujours
Il y a le je t’aime qui se mure, le je t’aime qu’on murmure, le je t’aime le plus pur mais qui dure

               Il y a le je t’aime qui n’ose
Celui qui se pose
Comme le parfum d’une rose 
Sur les lèvres à demi closes   
C’est celui que je préfère
Lové dans les méandres de nos deux cœurs blessés, il s’échappe tendrement de nos corps endormis
Il se fait tout petit 
En plein cœur de la nuit
De peur que ne cesse
Ces trois mots de tendresse

Alors à ce moment, comme par enchantement
Je m’entends dire timidement
 Je t’aime


                                             Sylvie VIMONT-RISPOLI
***
Terres lointaines,

Paysages glacés,
Le soleil ne vous réchauffe pas.
Lui, il marche pas à pas
Dans le sillage blanc
Marquant un instant
Son passage,
Cœur en otage :
Loin.

Sa vie n’est pas ici
Mais cet éloignement
Lui accorde un répit
Avant de goûter à cet avenir, devant
Qui lui ouvre enfin ses portes.


Laetitia 
***
Cœur noir sur fond blanc,

Tu es blanc,
Mais tu es l’Afrique.
L’Afrique coule dans tes veines, au dedans
Comme une vie magnifique
Emprisonnée.

On t’appelle, Macodou…
Comme l’écho doux
D’une respiration,
De ta voix si pleine de passion.
Macodou !!! …

Ton cœur, c’est comme un tam-tam
Qui résonne sans fin
Dans la nuit mauve.
Même les fauves
L’entendent et frissonnent jusqu’au crin
De leur crinière et de leur pelage.


Laetitia
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